
Voilà un gars qui a un nom.
BR
Seul, absolument seul, il a organisé ses arguments et défendu ses convictions.
Il a sauvé son idée de la laïcité face à l'incompréhension, face à la moquerie, face au dédain.
Il a exposé publiquement son image dans la presse à deux reprises, la deuxième fois pour préciser ce que la première fois avait faussé sans que ce soit de sa faute.
Ses propos ont été détournés, distordus, caricaturés.
Il a été attaqué sur trois forums de Lourdes et n'a JAMAIS répondu.
On l'a invité à émigrer.
Il a été attaqué sur deux sites internet catholiques et n'a JAMAIS répondu.
Il a subi le front commun local le plus impitoyable : celui d'une mairie méprisante et d'une opposition municipale reniant sans rime ni raison ses propres convictions. Cette dernière se fendit même d'un communiqué de presse où la vieille et bonne loi était tronquée et dévoyée de son sens pour lui faire dire son contraire.
Ce gars voulait seulement, au nom de la laïcité et de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, que les hauts-parleurs publics et municipaux ne servent pas à transmettre des chants ou des paroles religieuses.
La messe en plein air du 31 juillet au kiosque à Lourdes s'est déroulée a capella, sans micro ni hauts-parleurs et c'est tout ce qu'il voulait.
Aucun communiqué de victoire chez BR, juste la modestie, le silence et le retour à l'anonymat.
A la fin quand même, un sourire numérique malicieux et privé signant l'immensité du symbole.
Jean-Luc Laplagne.
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